Sevestre,Norbert – Sâr Dubnotal contre Jack l’éventreur
Présentation de l’éditeur
Mégane est une jeune femme comme les autres. Ou du moins, le croit-elle. Sa rencontre avec Mallory va bouleverser son monde bien construit. Qui est donc cet homme au regard hypnotique qui lui parle dans sa tête et qui semble en savoir long sur elle ? Elle va peu à peu basculer dans un monde qu’elle n’aurait jamais cru réel. Terrifiée, apeurée, elle ne peut compter que sur ses amis. Ils vont lever le voile sur ses origines, ce qu’elle est vraiment. Elle va découvrir un monde peuplé de créatures issues de légendes urbaines. Des vampires. Des loups garous. Et aussi qu’elle appartient à chacune de ces espèces. Mégane est-elle prête à accepter ces changements ?
Chapitre 1 en lecture gratuite : ICI
~~~~~~~~~~ Détails sur le produit
Format : Broché
Nombre de pages : 300 pages
Editeur : Rivière Blanche
Langue : Français
Collection : Hors Collection
ISBN-13 : 978-1612274720
Dimension du produit : cm
Prix : 20 €
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Biographie de l’auteur
~~~~~~~~~~ Partenariats, forums et Lectures communes
Lecture en partenariat avec le forum Au Cœur de l’Imaginarium et les éditions Rivière Blanche.
~~~~~~~~~~ Mon avis:
Voici ici les aventures d’un personnage bien particulier, le Sâr Dubnotal, le Grand Psychagogue dans sa lutte contre le mal.
A l’origine vingt fascicules ont regroupés les aventures diverses et variées de notre super-héros enquêteur du surnaturel. Ce roman en regroupe trois qui rassemblent rien que pour nous la lutte bien particulière qui l’opposa au satanique hypnotiseur Tserpchkopf, autre nom de Jack l’Eventreur.
Ce recueil de trois histoires, qui se complètent, nous emmène ainsi en compagnie de ce personnage assez singulier qu’est le Sâr Dubnotal. Diplômé d’une grande faculté de médecine, il est l’un des premiers enquêteurs du surnaturel. Accompagné de ses dévoués compagnons, son disciple Rudolph (jeune homme a la plastique bien faite et la tête bien pleine), Naïni son fidèle serviteur hindou (un géant de la nature), Annunciata son médium et son trio d’enquêteurs Frank, Frejus et Otto (tous anciens des services de police ou de l’ordre de leur pays respectif) il va poursuivre avec assiduité cet odieux malfaiteur qu’est Tserpchkopf et sa complice Azilis de Treguilly.
Les enquêtes sont somme toute assez basiques et la description des personnages assez grandiloquente.
Car nous avons là un super héros riche à foison, quasi invincible et doté de sortes de pouvoirs magiques.
L’auteur ne peut ainsi lui opposer un ennemi basique sans quoi l’énigme perdrait sa saveur et le lecteur son attention. C’est ce qu’il aurait pu advenir de ma lecture en effet si Norbert Sevestre n’avait voulu affublé aussi son malfaiteur de divers pouvoirs dont celui très importants d’hypnotiseur.
Le fait que l’on retrouve ce même bandit dans plusieurs fascicules va de fait attirer un accroissement des risques encourus par le héros mais surtout du niveau de menace du méchant. La nature maléfique de cet hypnotiseur va donc se voir exagérée et son pouvoir s’accroître de façon démesurée tout comme sa méchanceté et son sadisme. Cela amène donc une surenchère en tout qui n’a hélas pas su être habilement scénarisée par l’auteur et qui amène une certaine frustration dans la lecture. Comme le dit le dicton « le trop est l’ennemi du bien ». Comment prendre cette lecture au sérieux, ne serait-ce qu’un minimum devant tant de situations grandguignolesques, de crimes surjoués et surtout de résolutions par le héros quasi immédiates. Notre grand psychagogue semble avoir la solution à tout, l’explication à tout et deviner en un instant les tenants et aboutissants de l’affaire. Le scénario paraît ainsi clairement simplifié au possible et les révélations presque surfaites de naïveté.
C’est donc avec un sentiment mitigé mi amusé mi dépité que j’ai suivi leurs aventures. Hésitant parfois entre lever les yeux au ciel tellement c’était gros ou pouffer de rire, j’ai terminé ce roman sur une note légère mais pas inoubliable. Surprenante, décalée du fait de sa méthode de narration plutôt populaire, l’avancée dans le récit se fait cependant trop vite pour donner au lecteur un semblant d’imprégnation. On le lit comme on survolerait un article, sans vraiment s’y plonger, avec légèreté et un intérêt moyen.
L’apanage des Editions Rivière Blanche est de nous faire découvrir ces récits disparus ou trop peu connus. Certains auront le mérite de revoir le jour et peut être d’y faire un bref mais heureux passage sous la lumière des projecteurs alors que d’autres, hélas n’en ressortiront pas grandi pour autant. Je crains hélas que, de mon avis, ce roman fasse partie des seconds.
Je trouve aussi regrettable les fautes de frappe et autres coquilles qui parsèment régulièrement le récit. Cela fait du plus mauvais effet et lorsque comme ici le récit ne se suffit que moyennement à lui-même cela ôte-t-il encore un élément d’envie au lecteur. En conclusion, on va dire que c’est une lecture facile et sans prétention qui a le mérite de faire passer le temps mais dont je ne considère pas que l’on doive attendre des miracles scénaristiques.
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