Roanhorse Rebecca – Le 6e monde 1 La piste des éclairs
Partenariats, forums et Lectures communes #Milady #partenariat Milady Broché : 320 pages Editeur : Milady (22 janvier 2020) Collection : Bit-lit Langue : Français ISBN-10 : 2811229663 ISBN-13 : 978-2811229665 Dimensions du produit : 13 x 2,2 x 19,1 cm ASIN : B082QM7S4K Prix : Broché : 14.90€ – Ebook : 9.99€
~~~~~~~~~~ Biographie de l’auteur
Il est rare qu’une jeune autrice comme Rebecca Roanhorse reçoive autant de louanges pour ses premiers écrits. Sa première nouvelle a été couronnée par les prix Nebula et Hugo et nommée au prix Locus et World Fantasy. La Piste des Éclairs, son premier roman, a été nommé aux prix Nebula, Hugo et World Fantasy et a remporté le prix Locus du meilleur premier roman. Elle vit dans le nord du Nouveau-Mexique avec son mari, sa fille et ses chiens.
~~~~~~~~~~ Présentation de l’éditeur
L’apocalypse climatique a englouti la majeure partie du monde, mais Dinétah, l’ancienne réserve navajo, a connu une véritable renaissance. Les dieux et les héros des légendes ont pris vie… tout comme les monstres. Maggie Hoskie est une chasseuse de monstres et une tueuse aux dons surnaturels, le dernier espoir d’une famille qui fait appel à elle pour retrouver une fillette disparue. Cependant, la créature qui a enlevé l’enfant n’est que l’une des pièces d’un vaste et terrifiant puzzle que Maggie va devoir résoudre pour protéger les innocents. À contrecœur, elle accepte l’aide de Kai Arviso, un homme-médecine peu conventionnel. Sillonnant la réserve, ils déterrent de vieilles légendes, s’acoquinent avec un personnage des plus louches et affrontent une magie des plus noires dans un monde dévasté à la technologie mourante. Pour survivre, et découvrir ce qui se trame derrière ces disparitions, Maggie devra affronter son douloureux passé. Bienvenue dans le Sixième Monde.
~~~~~~~~~~ Mon avis:
Rien que le nom de l’auteure m’a emporté déjà dans les grandes plaines de l’Ouest américain. Cela faisait très western, très monde à part. Puis le résumé s’y met aussi et nous intrigue en nous emmenant dans la réserve navajo, une des rares zones ayant échappé à une apocalypse climatique. Et puis il y a cette guerrière aux pouvoirs claniques, magie navajo dont je n’ai aucune idée et qui m’interpelle en me promettant un nouvel univers à découvrir. Petit point négatif : la couverture. J’avoue qu’elle m’a rappelé un peu trop certaines illustrations de Mercy Thompson faite par Dan Don Santos de même que le coyote qui l’accompagne. Mais ce ne sont pas les seuls points communs découverts au fil des pages. Heureusement l’univers en lui-même est totalement différent. Dystopique. Manque d’eau, livraison de celle-ci par camion-citerne de temps en temps. De nombreuses pénuries et denrées devenues rares. Cela nous donne un contexte social pas folichon. Rajoutons à cela quelques monstres et des pouvoirs issus des clans de naissance et cela commence à sortir des sentiers battus. Rebecca Roanhorse utilise aussi beaucoup de termes navajo pour nous plonger dans son univers au travers du vocabulaire, des rites ou des superstitions. Cependant des notes en bas de page auraient été plus judicieuses pour moi que le glossaire final où j’ai dû régulièrement me référer. Ce sont souvent les mêmes mots qui reviennent mais comme ils ont des consonances proches je n’étais jamais sûre de ma mémoire de Dory. De même lorsque l’auteure parle de mesas, de hogans…moi cela ne me parle pas et le sens de la phrase dans lequel ils sont utilisés ne permet pas toujours d’être sûr de notre traduction spontanée. C’est tout un tas de petits détails qui auraient du faire la différence en bien et qui bizarrement m’ont fait décrocher. Pourtant Maggie Hoskie est une héroïne atypique. Elle est l’apprentie d’un chasseur de monstres, Neizghání, qui un beau matin,est parti, là laissant seule. On devine alors un lourd secret derrière cela dont l’auteure nous distille quelques indices au fil de l’eau. De plus la façon de lutter de Maggie avec les esprits est peu commune des autres héroïnes connues. En cela elle est intéressante et intrigante. Elle me fait penser à Luuna dans la BD avec ses totems. Ici elle a plusieurs clans qui semblent l’aider dans ses missions et chacun a un pouvoir particulier qu’elle doit chevaucher mais aussi dominer pour ne pas se perdre. Au travers des informations obtenues sur le passé de Maggie, sur ce qui l’a fait devenir ce qu’elle est au moment où le roman débute, on cherche à la comprendre, à la cerner et aussi à deviner où l’auteure nous emmène. La présence de Kai, un homme-médecine qui va s’arroger le rôle de partenaire ajoute d’autres secrets à l’équation. Il est assez complexe à cerner, tantôt un peu beau gosse énervant, tantôt intrigant par les pouvoirs qu’il laisse entrevoir. De plus leur relation toute en dents de scie apporte parfois quelques touches d’humour léger. Pourtant malgré tout cela c’est bien la première fois depuis longtemps où je suis incapable de dire si j’ai aimé ou non un roman une fois la dernière page tournée. J’étais enthousiaste car le résumé promettait du lourd. Niveau action, sang et tripes on va dire que j’ai été servie. Niveau monstres aussi. Et puis dieux anciens enfin. Mais malgré toutes les informations cela n’a pas suffi. Je suis passée totalement à côté de ce roman. Rien. J’en ressors vide. Même la mort d’un personnage important en cours de route ne m’a pas touchée. Pourtant le roman se déroule bien. Il y a de l’action, des monstres et une guerrière avec une magie clanique qui sort des habituelles héroïnes. Le final est aussi surprenant car on a été fourvoyé de la même façon que Maggie. Le scénario est complexe et nous mène vers diverses options. Même si j’ai trouvé que l’auteure usait de facilité pour se débarrasser de certains obstacles qui s’annonçaient difficiles. Enfin les différents pouvoirs des clans navajo sont intéressants et parfois surprenants. Mais même avec tout ça je n’ai pas adhéré.
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