Rice,Anne – Le don du loup (Graphics)

Présentation de l’éditeur

Lorsqu’une mystérieuse propriétaire demande au journaliste Reuben Golding d’écrire un article sur sa demeure isolée, ce dernier n’imagine pas un instant que cette courte mission l’amènera à se faire attaquer et mordre par une étrange bête tapie dans les ténèbres. Ce simple événement va provoquer une métamorphose à la fois terrifiante et envoûtante qui révélera aux yeux de Reuben un monde invisible et inconnu. Pourquoi a-t-il reçu ce don du loup ? Sa nature est-elle bonne ou maléfique ? Et est-il seul à vivre cette expérience surréaliste ?

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Biographie de l’auteur

Figurant parmi les auteurs les plus lus et célébrés aux Etats-Unis, Anne Rice est connue pour sa façon de marier le monde visible au monde surnaturel dans des récits épiques qui distraient autant qu’ils défient les lecteurs. Son expérience et sa curiosité lui fournissent une inspiration constante pour son travail. Elle a écrit plus de trente romans et une autobiographie. Ses livres sont riches d’éléments empruntés à l’histoire, aux croyances populaires, à la philosophie et à la religion. Ses personnages captivants examinent notre monde physique et l’étendent au-delà de nos perceptions. Elle vit et travaille en Californie.

Ashley Marie Witter est née et a grandi à Madison, dans le Wisconsin. Elle a étudié au Madison Area Technical College où elle a obtenu un diplôme en Animation et Développement conceptuel. Après quelques expériences dans le domaine des bandes dessinées en ligne telles que Reign of Adeodatus et Scorch, elle a ensuite collaboré à l’élaboration d’une anthologie de la bande dessinée intitulée Gothology : The Eternal Sad. Son premier ouvrage complet, Entretien avec un vampire, L’histoire de Claudia, a été immédiatement consacré comme best-seller par le New York Times.

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Lecture personnelle.

~~~~~~~~~~ Mon avis:

Je suis une fan de la première heure des récits de vampires d’Anne Rice. Mais j’avoue cependant que le roman éponyme à cette adaptation graphique ne me tentait que peu.

C’est donc avec curiosité et appréhension que je me suis lancée dans ce roman graphique.

Si je commence par la forme, je dirais qu’Ashley Marle Witter a un coup de crayon sûr et précis. Les traits des visages sont fins et les expressions limpides. On suit sans problème le récit au travers de ces tracés et cela se lit comme une bande dessinée d’un seul jet.

En ce qui concerne les personnages nous suivons là un drame qui va changer la vie du jeune journaliste Reuben .

Alors qu’il est sur l’écriture d’un article pour la vente d’une maison magnifique suite à la disparition de son propriétaire, il va survivre à une attaque et être mordu par une créature sauvage. Cela lui occasionnera certains changements physiques et psychiques qui vont le troubler fortement.

Nous retrouvons là le côté torturé de Louis le vampire avec la dualité du personnage entre sa nouvelle condition et sa croyance en Dieu. Reuben ne sait comment réagir face à ces nouveaux pouvoirs qui lui permettent d’aider des victimes innocentes tout en punissant les coupables de façon hélas assez brutales et définitives.

La dualité qu’il ressent n’est pas sans rappeler celle qu’il existe aussi entre les spécialistes interviewés sur ces crimes atroces et l’opinion publique qui voit en lui un justicier.

Comment savoir si son cheminement est le bon? Ce sera une question qu’il va se poser longuement et à de multiples reprises.

Sa rencontre avec Laura va lui apporter un peu de lumière.

C’est donc un roman graphique plutôt bien dessiné et qui suit un scénario logique et plutôt intéressant.

Je pense cependant que certains passages auraient mérité des explications plus  approfondies qui existent probablement dans le roman.

En conclusion je dirais que n’ayant pas lu le roman je ne peux me prononcer sur le suivi réel du scénario ce que je regrette. Mon prochain graphics dans ma PAL est 16 lunes, je pense que je lirai la version roman avant pour pouvoir apprécier à sa juste valeur le travail du dessinateur sur le scénario et sur ce qu’il aura mis en avant dans son adaptation graphique.

J’avais fait ainsi pour Sans âme de Gail Carriger et c’était beaucoup plus entraînant de découvrir des scènes que l’on avait imaginé lors de notre lecture.

Cela reste un roman intéressant et qui exprime une façon un peu différente de d’habitude de cerner  la vie du garou. Cela apporte une touche profonde au scénario et au caractère du personnage principal.

Ce n’est pas un coup de cœur une mais reste une lecture divertissante.