Reco, Aude – Les Sempiternels – #PLIB2018
Présentation de l’éditeur
Depuis la dernière guerre, on croyait les Sempiternels endormis : ces créatures mécaniques, douées d’une âme et d’un cœur, reposaient inertes et loin des hommes dans le désert de Pue-la-Mort. Mais les Sempiternels n’ont pas dit leur dernier mot, et l’heure du réveil a sonné. C’est en tout cas ce dont la baronne Alexandra Milael Noble est persuadée.
Car Alex n’est pas le genre de baronne à user les fauteuils des salons : pour elle, l’aventure et le risque sont une seconde nature. Épaulée par Majidah, sa domestique qui depuis le temps n’en est plus vraiment une, la quadrilleuse enchaîne les missions dangereuses pour le compte des autorités à bord du Vagabond, son aéronef. Mais un abordage périlleux précipite l’appareil sur Pue-la-Mort et confronte la baronne à une révélation terrible.
Alex en est persuadée : les Sempis préparent une nouvelle attaque.
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Biographie de l’auteur
28 ans, blogueuse, écrivain fêlée à ses heures et accro au café. Officie dans le milieu de la SFFF. Aime le papier parce qu’on peut jouer avec. Et puis les défis. Et se rendre la vie impossible. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Écrivain hybride, blogueuse, youtubeuse…
J’écris « pour de vrai » depuis 2003, le lycée. La SFFF m’ayant toujours interpellée, c’est logiquement que je me suis tournée vers elle. Aujourd’hui, je m’intéresse de plus en plus à la romance et j’essaie de (trouver le temps pour) élargir mon champ d’investigation à d’autres branches des genres de l’imaginaire (steampunk, dieselpunk…). Mon genre favori reste néanmoins le fantastique et plus particulièrement le gothique.
Je m’autoédite depuis septembre 2015, avec Faiseur de rêve. Par choix. Je défends d’ailleurs bon nombre d’auteurs ayant opté pour cette voie par volonté et non parce que leur manuscrit a été refusé partout. L’autoédition peut donc être un choix artistique et je m’exprime régulièrement sur le sujet, ici ou sur Twitter. (Qui s’y prête beaucoup.)
Grande bavarde, j’aime parler d’autoédition (sans blague ?), de la place des livres dans notre imaginaire, du livre (contenu et contenant), du pouvoir du papier, des idées, de la femme en littérature… (Auteurs et persos.) J’aime parcourir le monde dans ma tête et dans mes textes, imaginer des histoires sans queue ni tête et raccorder les wagons à grand renfort de situations improbables, les récits qui me volent dans les plumes et en écrire des qui me volent dans les plumes aussi.
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~~~~~~~~~~ Mon avis:
J’ai découvert la plume d’Aude Reco au travers de son récit Les noces d’éternité, sombre, lourd il m’avait intrigué et emporté dans son monde. Voyant la sortie de cette nouvelle Les Sempiternels, en plus dans un genre qui fait partie de mes préférés, aucun doute je le lis.
J’avoue que ce fut une déception.
J’ai trouvé le rythme trop rapide, les actions s’enchainant à une vitesse grand V qui aurait pu être synonyme d’un dynamisme effréné mais n’a fait que me laisser en arrière. Nous passions d’une action à une autre parfois sans transition. Ni sensation de pause. Ménager quelques effets même bénins de reprise de souffle aurait permis au lecteur d’assimiler l’action précédente avant de se jeter à corps perdus ailleurs et de perdre ainsi toute accroche.
Du coup je ne vais pas être tendre mais c’est l’effet que cela m’a donné. Ce non-stop d’évènements outre une sensation de progression explosive a eu un effet négatif en lui donnant un côté bâclé. Là où les idées foisonnent et ne sont pas mauvaises du tout, elles se perdent dans le fouillis général. Et ce qui aurait pu être vraiment addictif en ajoutant quelques pages et des transitions a gâché l’effet total.
Au final, j’ai eu le sentiment de suivre un plan parfaitement détaillé pour un roman et non une nouvelle qui aurait dû se suffire à elle-même. Si l’auteure en vient à le développer et en faire un roman au rythme tout aussi effréné mais aux temps de pause aménagés je serai une des premières à m’y relancer.
Cependant ce ne sera pas non plus pour la personnalité de la baronne. Je l’ai trouvé trop vulgaire.
Pourtant l’auteure sort du lot avec son côte F&F dans un récit steampunk. Les sentiments sont cependant là encore trop survolés et comme le reste manquent de profondeur.
Je sais bien qu’il s’agit d’un texte court. Mais il y avait vraiment matière à en faire quelque chose de magnifique, dynamique et prenant. L’histoire et le scénario auraient pu donner un super roman.
En bref, les personnages, les actions, le récit, tout va trop vite et c’est à peine si l’on a le temps de comprendre une action que l’on passe à autre chose. J’en attendais plus et j’ai été complètement désœuvrée face à ce que j’y ai trouvé. C’est bien dommage car la plume d’Aude Reco a de bons échos mais là je trouve qu’elle n’a pas su faire ressortir tout son talent par le biais de cette histoire. Au contraire, pour qui commencerait par ce récit on n’y retrouve pas sa façon de créer les ambiances comme dans Noces d’éternité. Une déception donc. Dommage!
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