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Oliver,Linden – Les pélerins d’Yssel -1 : Les pêcheurs


Présentation de l’éditeur

Loin au-dessus de ce monde, la lumière d’Yssel, l’étoile protectrice de l’Humanité, faiblit dangereusement sans que personne ne s’en aperçoive. Sur Terre, les passions se déchaînent. Vaincus par les humains, les elfes se sont éteints. Mais en disparaissant, ils ont donné naissance aux lunarels, un peuple mi-humain, mi-elfe. Durement opprimés, les lunarels se mettent à rêver de liberté et d’indépendance. Une révolte gronde. Dans le royaume d’Abhorn, le prince-servant Haert se protège des complots en éliminant ceux qui se dressent entre le trône et lui. Seule sa soeur Elvire tente de lui résister. Célèbre et valeureuse générale, Moéva d’Arézar est poussée à l’exil malgré sa victoire décisive contre les Pillards Pourpres et le sacrifice des ses guerrières, les Dames d’Yssel. En route pour son dernier voyage, elle rencontrera Saerra, jeune lunarelle aux pouvoirs magiques prometteurs, qu’elle prendra sous sa protection. Lors de leur périple, les deux femmes se joindront au premier-chevalier Brilliân qui se rend en Outre-Ezar pour y mener une quête mystérieuse. Dans les ruines de leurs cités maudites, les fantômes des elfes murmurent inlassablement vengeance. L’horizon change et bascule doucement vers des temps incertains. Un antique danger menace. L’humanité survivra-t-elle ? Qui parviendra à la sauver ?

~~~~~~~~~~ Détails sur le produit

Format : Broché  et numérique 3171 KB Nombre de pages en édition imprimée : 334 pages Editeur : La Bourdonnaye Date de sortie : 7 janvier 2016 Langue : Français Collection : Imaginaire ISBN-10 : 2824211334 ISBN-13 : 978-2824211336 Dimension du produit : 22.9*2.9*15.2 cm Prix : 21.50 €

ASIN : B00T9KO3IC Prix : 6.99 €

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Biographie de l’auteur

Les lettres modernes, l’histoire de l’art et la psychologie clinique ont permis à Linden Oliver d’élargir sa culture ainsi que sa compréhension de l’homme et du monde. Dans le cycle des Pèlerins d’Yssel, elle nous invite à nous pencher sur la beauté et la fragilité de la vie, sur le mystère de la mort. Aventures, ésotérisme et érotisme enrichissent cet univers de fantasy médiévale.

~~~~~~~~~~ Partenariats, forums et Lectures communes

Lecture en partenariat avec les éditions La Bourdonnaye.

 ~~~~~~~~~~ Mon avis:

Je suis en partenariat depuis un petit moment déjà avec les éditions La Bourdonnaye et j’ai découvert grâce à eux des romans magnifiques et surtout de différents genres (thriller, pulp ou jeunesse). Avec les pélerins d’Yssel je renoue avec mes premières amours et la Fantasy ou ici leur collection Imaginaire.

Je découvre la plume de Linden Oliver au travers de son monde, de ses personnages mais surtout de cette ambiance qu’il me dépeint avec la précision d’un peintre ou d’un parfumeur. Les décors semblent presque vivre sous mes yeux, les sentiments des personnages sont forts et chacun porte en lui ou en elle une part de mystère et d’affliction qui me donne envie d’en savoir plus.

Dès le départ j’ai aimé cette propension de mettre les femmes en avant. Je ne suis ni féministe, ni sectaire mais pour lire régulièrement de la fantasy je me rends compte que peu mettent la femme en première ligne. Elles sont toujours présentes, souvent complémentaires du héros, compagnes de vie ou de route et importantes pour le récit mais ici, elles sont surtout inquiétantes, fragiles ou mystérieuses : ainsi nous avons Elvire, la jeune princesse innocente et rebelle, Kathryn la princesse-servante, sombre et angoissante, Moeva, la guerrière amère et fatiguée ou encore Saerra la jeune lunarelle pragmatique et fataliste…

Toutes m’ont interpellée dès leur apparition. Toutes m’ont permise de m’imprégner de ce récit au travers de leur vécu, de leurs pensées et de leurs espoirs mais aussi de leurs douleurs. Ce sont ici les hommes, qui , en les accompagnant, vont faire ressortir encore plus leur présence féminine et leur spécificité à chacune. Aucune ne semble se ressembler et pourtant elles vont développer chacune à leur manière un fort potentiel qui va nous jeter dans le récit.

Ce récit, qui nous plonge dans ce royaume aux nombreux conflits internes mis en pause par les rigueurs de l’hiver. Le roi est actuellement souffrant et c’est son fils aîné, Haert de Clairoy qui, en tant que prince-servant, fait office de régent jusqu’au rétablissement du roi. Il est habile, retors, pragmatique au point que l’on en viendrait à le détester tout en lui gardant un peu de pitié en voyant ses rapports conflictuels de couple. A le suivre nous en apprenons beaucoup sur le royaume, sa situation et les rouages du gouvernement. En cela l’auteur nous éduque et nous imprègne afin de faire de nous sans nous en rendre compte des citoyens à part entière de ce nouveau monde fantasy.

Tout dans ce roman est pesé, quantifié et amené de main de main de maître. Les personnages évoluent presque subrepticement sous nos yeux, ils semblent se réveiller sous l’assaut du froid et des événements.

Elvyre ne veut plus d’un rôle de potiche et c’est avec joie que nous la voyons doucement tenter de sortir de son cocon d’enfance. Moëva, guerrière dorénavant sans titre, par sa rencontre avec Saerra, va nous montrer qu’elle n’est pas si froide même si elle garde toujours une carapace glaciale pour cacher les fêlures de son âme.

Ce sont les deux qui m’ont le plus enchaînée à ma lecture. On les suit, il est vrai, plus attentivement que les autres mais elles ont en elles quelque chose qui vous touche et vous donne envie de les accompagner sur le chemin précaire que semble devenir leur vie. Car petit à petit nous les cernons mieux et découvrons des secrets qui les touchent ou qui risquent de les concerner tôt ou tard. L’ambiance s’alourdit au fur et à mesure de l’avancée de leur cheminement, intérieur pour Elvyre et par les routes pour Moëva. Avec l’une nous suivons les complots et conflits politiques à l’intérieur du château et l’autre nous fait découvrir les régions, les us et coutumes ou croyances qui sont à l’origine d’autres complots ou conflits plus sanglants. Chacune avance avec difficulté et courage sur le chemin qu’elle s’est mise à suivre.

La plume de Linden Oliver est comme la neige. Elle semble vous frôler au départ, l’air de rien, tel un flocon puis celui-ci prend de l’ampleur et se met à devenir boule qui roule et vous entraîne alors de plus en plus vite dans votre lecture pour vous laisser sur le point final exsangue et perdu.

Ma lecture m’a laissé un goût de trop peu, cette fin nous laisse sur notre faim par les événements qu’elle annonce, les mouvements qu’elle prévoit et l’ampleur qu’elle laisse apercevoir. Grâce à cette manière de nous prendre dans ses filets je peux dire que je n’ai absolument pas vu passer ma lecture. Elle m’avait paru tout d’abord tranquille à découvrir les personnages et leurs environnement et puis sur la fin je me rends compte que je me suis mise à courir à leur côté pour ne rater aucun moment de leur vie, aucun sentiment, aucun secret.

Je remercie donc Melissa du blog « le sang des livres » sans qui je serais passé à côté de cette lecture et les éditions La Bourdonnaye pour m’avoir donné la chance de rattraper cette « erreur »

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