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MARTEL A.D. – De rouages et de sang #1 Les disparus d’Arkantras


En bref : du steampunk et la plume d’A.D. Martel, moi ça me suffit pour être heureuse!

Résumé: Plongez dans les bas-fonds d’Arkantras, où le danger se cache à chaque coin de rue… Depuis quelque temps, une menace plane sur les bas quartiers d’Arkantras… Le bruit court qu’une créature avide de chair humaine enlèverait les enfants à la nuit tombée pour les dévorer. Que diable, Rowena, jeune orpheline passionnée de mécanique, se moque bien de ces histoires à dormir debout ! Jusqu’au jour où son ami, Œil-de-Pirate, disparaît lui aussi dans d’étranges circonstances… Résolus à le retrouver, Rowena et son fidèle chat à la patte mécanique, Monsieur Gratouille, s’enfoncent dans les profondeurs d’Arkantras. De son côté, Eugène Bassompière, un journaliste issu de la bonne société, se voit chargé d’enquêter sur ces disparitions. Sur les traces du monstre, les destins d’Eugène et Rowena vont s’entremêler. Que se passe-t-il réellement dans la ville ? Et si la vérité s’avérait pire que tout ce qu’ils pouvaient imaginer
De rouages et de sang #1 Les disparus d'Arkantras
A.D. Martel
Editions Scrineo
Sortie le 17 mars 2022 

Mon avis: Tout d’abord commençons par ce qui se voit le plus, le contenant 🙂 J’adore le steampunk et ici la couverture à elle seule me plaisait déjà sans même lire le résumé. Beaucoup d’éléments du genre que j’aime y apparaissent et sa couleur bronze est tout à fait adaptée. Ensuite quand vous feuilletez ce roman vous voyez que chaque titre de chapitre possède une mini image qui est tirée de l’ensemble de la couverture. Je ne me rappelle pas avoir vu ça ailleurs alors j’ai beaucoup aimé aussi cette façon de reprendre des détails pour nous garder dans le récit. Alors après comme j’étais vraiment dans ma lecture lol je n’ai pas pris le temps je l’avoue de voir si chaque image avait un lien avec le récit de chaque chapitre mais je pense que c’est à relire pour voir 😉 Enfin parlons du roman en lui-même.

Avec ce nouveau d’AD Martel j’en attendais beaucoup. De une je la connais et je connais ses écrits donc je sais que sa plume a tout pour me plaire mais qu’en plus elle saura m’emporter toujours hors de la réalité. De deux, c’est du steampunk, genre que je fais plus qu’apprécier et que je lis avec délectation. Enfin de trois, je sais aussi que mes pensées auront beau se faire une idée du scénario et de sa trame, elle trouvera toujours moyen de s’en écarter et de me surprendre. Bien souvent au détriment de mes personnages préférés. Et cette fois encore, elle a tout bon. Rowena tout d’abord est une jeune fille comme je les aime. Elle ne s’en laisse pas compter même si elle connait ses faiblesses et n’essaie pas de lutter contre plus fort qu’elle. Du moins est-ce le cas au départ. Son affinité avec les rouages et la mécanique lui a permis de s’en sortir pas trop mal en évitant l’orphelinat, lieu sombre et dangereux d’où l’on ne revient pas. Elle a aussi pour ami des personnages surprenants que je vous laisse découvrir. Eugène, jeune journaliste qui a voulu se créer un nom en sabordant et révélant des malversations au sein de la noblesse, a surtout su se mettre dans les ennuis jusqu’au cou à cause de cet article. Car les loups ne se mangent pas entre eux et l’ancien jeune noble est devenu un parvenu aux yeux des siens, tout comme il n’est pas le bienvenu non plus dans les basses classes d’Arkantras. Son ascendance bleue lui scelle encore les yeux de préjugés face aux petites gens qui triment dans les quartiers populaires. Comment deux personnes si différentes vont-elles se croiser entre les pages de ce roman ? Des disparitions ont lieu dans les bas quartiers, des gamins que Rowena connaît, côtoie même parfois semblent se volatiliser sans laisser de traces. Malgré les plaintes des famille, l’enquête piétine. Eugène va être missionné par son patron pour faire un article sur le sujet et découvrir des indices. Ces deux jeunes gens vont chacun de leur côté avoir affaire à des indices qui auraient du nous mettre la puce à l’oreille. Des rencontres intéressantes, parfois flippantes vont les contraindre à ouvrir les yeux sur un univers plus large que celui qui les entoure habituellement. J’ai ainsi pu, comme à chaque fois, envisager des coupables, des mobiles, et comme à chaque fois elle a su les écarter pour nous trouver une trame bien plus sombre et cruelle. Le dernier tiers du roman fait frémir, tant par l’action qui se décante avec plus de rythme, que par les images qu’elle nous met sous les yeux. La surprise a été double sur certains passages. D’une part de découvrir son image de la noirceur humaine et de l’autre d’y laisser un éclair de lumière au travers de relations presque irréelles et cependant si naturelles. Les œillères tombent, celles de certains personnages mais aussi du lecteur. Et du coup me voici avec des interrogations qui ne verront leurs réponses qu’en septembre prochain. Moi frustrée? noooonnnnnn, tout juste. Merci aux éditions Scrinéo pour cette lecture. J’ai adoré et vous la conseille mais je ne la mettrais cependant pas entre des mains trop jeunes car certaines scènes pourraient choquer même si elles ne sont qu’ébauchées parfois, toute leur horreur est dans l’ambiance et dans le choix des rares détails énoncés. Brrr!! vivement la suite…

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