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Lay,Andre – Cette mort qui nous guette


Présentation de l’éditeur

Hélène… Le nom me monte aux lèvres aussi facilement qu’autrefois ; j’éprouve toujours les mêmes battements de coeur en le prononçant… et mon désir de vengeance brûle, aussi vivace qu’au premier jour, vingt ans auparavant.

~~~~~~~~~~ Détails sur le produit

Format : Broché Nombre de pages en édition imprimée : pages Editeur : Fleuve Noir Date de sortie : 1er avril 1990 Langue : Français ISBN-10 : 2265043222 ISBN-13 : 978-2265043220 Dimension du produit : 17.5*11*.1.1 cm


~~~~~~~~~~ Biographie de l’auteur

André Lay, nom de plume d’André Boulay, né le 26 mai 1924 à Saint-Maur-des-Fossés, à l’époque dans le département de la Seine (aujourd’hui Val-de-Marne), en France, et mort en novembre 1997, est un écrivain français, auteur de plusieurs romans policiers et d’espionnage. Enfant d’un boucher, il travaille dès dix-sept ans dans un abattoir, puis exerce divers métiers comme menuisier, fabricant de cercueils, rédacteur au ministère de la Guerre après la Seconde Guerre mondiale, avant de redevenir boucher.

Auteur de chansons fantaisistes et de poèmes, il entre aux éditions Fleuve noir en 1956 avec la publication de son premier roman, Le diable est au fond du sac. Auteur prolifique et pilier du Fleuve noir, il écrit cent quarante-deux romans jusqu’en 1987, dont cent quarante dans le collection Spécial Police.

En 1968, dans Sacré Vallespi, il crée le personnage du commissaire Vallespi, héros de dix-huit romans jusqu’en 1977. Cette année-là, il crée un second personnage le Shérif Garrett, dont il écrit vingt et une aventures jusqu’en 1987.

Suscitant peu d’intérêt critique, l’œuvre d’André Lay a néanmoins reçu quelques appréciations élogieuses, notamment La Bonté du diable, jugé, par Michel Lebrun, comme un « excellent roman, bâti en flash-back, et doté d’une chute particulièrement savoureuse pour les amateurs de fins amorales »1.

~~~~~~~~~~ Partenariats, forums et Lectures communes

Lecture personnelle.

~~~~~~~~~~ Mon avis:

Thomas Darnay est un homme blessé depuis des années par celle qu’il a aimé, Hélène. 20 ans, 20 ans qu’il rumine donc sa vengeance envers celle qui l’a abandonné à deux mois du mariage pour un “vieux beau” plein aux as. Larguée à peine enceinte, cette vengeance du destin ne lui suffit pas. Il a décidé que ce serait lui qui lui donnerait le coup de grâce en séduisant sa fille unique, la chair de sa chair, pour qui elle se saigne depuis des années. Rien ne laisse cependant présager que le destin est joueur et que sera peut être pris celui qui croyait prendre.

C’est donc sur son départ vers une nouvelle vie et sa vengeance que nous entamons notre histoire et faisons la connaissance de Thomas mais aussitôt de ses “victimes”, Hélène la traîtresse et sa fille Dominique, 18 ans. Thomas vit sa vie depuis 20 ans axée sur cette vengeance, tout tourne autour de ce but. La jeune quarantaine, il en fait 10 de moins. Il est resté sportif pour garder la forme et ce pour rester jeune et svelte et donc toujours séduisant. Il s’est fait des virées parisiennes loin de sa province pour draguer et assouvir ses envies mais surtout éviter de tomber dans les rets des demoiselles de province que leurs mères lui jetaient au cou. Il a travaillé aussi d’arrache-pied pour monter cette fortune qui va le faire vivre dorénavant sur ses rentes, même s’il devait finir centenaire. Une enquête mensuelle sur celle qui l’a trahi lui a été fournie par une agence afin de suivre la descente aux enfers d’Hélène mais aussi son amour pour sa fille et donc sa faiblesse. Le voici donc prêt à tout pour assouvir sa vengeance. Thomas est un personnage de premier abord très pragmatique. Son plan est machiavélique et pourtant une fois entamé celui que nous découvrons ignoble se révèle avoir des doutes. Au fur et à mesure que l’histoire avance il se laisse prendre dans la toile qu’il a lui-même tissé autour de Dominique. Il nous apparaît alors un homme comme les autres, capable d’amour autant que de haine, de remords autant que de regrets. Dominique est une adolescente ouverte et enjouée. Sa rencontre avec son destin ne la laissera pas indemne non plus. Nous allons suivre les premiers émois sensuels d’une toute jeune fille et les excuses bidon ou autres mensonges que tout ado peut inventer pour aller retrouver le/la chéri(e) du moment. Ses sentiments sont décrits avec simplicité même si elle a parfois des réflexions ou pensées que je n’aurais pas imaginées dans la bouche d’une jeune de cet âge. Il est vrai cependant que sa vie auprès d’une mère célibataire et leur souci d’argent ont pu la faire mûrir tôt sur certains sujets plutôt que d’autres. Elle est attachante et sa simplicité nous enchante. Nous comprenons Thomas et son attirance pour cette fraîcheur et cette douceur. Hélène de son côté est peu présente dans l’histoire si ce n’est en arrière-plan. Cependant cela suffit pour lui accorder un rôle non négligeable. Entre celui de la femme à l’origine de tout, les sentiments qu’elle inspire encore 20 ans après et son rôle de mère, il n’est pas besoin de beaucoup parler d’elle pour sentir sa présence autour de nos protagonistes. De plus, elle sait. Elle est mère et devine les émois de sa fille. Outre ces 3 personnages si liés l’auteur a su faire d’un sujet somme toute banal, la vengeance, une histoire de cœur et de mort. Ce livre se lit très vite et facilement. Nous sommes rapidement dans le fil de l’histoire et rapidement encore nous devinons que cela ne va pas de terminer tel que Thomas se l’était écrit. Tout semble pointer vers une histoire d’amour et nous espérons presque une fin heureuse et des réconciliations. Bien sûr ce serait naïf. L’auteur ne fait pas dans la simplicité. Et lorsque l’événement qui va tout chambouler apparaît, la surprise nous laisse muet. Il est vrai que nous aurions pu nous en douter et pourtant tel Thomas nous y avons cru. La fin est, elle aussi surprenante et légitime. Telle une fable de la Fontaine elle pourrait se terminer sur un dicton qui serait ici: tel est pris qui croyait prendre ou sur une leçon de vie, la haine ne mène à rien d’autre qu’au malheur. En conclusion je dirais que j’ai passé un très bon moment de lecture, j’y ai été surprise, j’ai frissonné d’angoisse en même temps que Thomas dans l’attente d’événements, ce qui m’a conforté dans l’idée qu’il n’était peut-être pas si vil puis j’ai été prise un peu au dépourvu par cette fin. L’auteur a donc su me faire partager son histoire et me mener vers la destination qu’il souhaitait de façon légère et agréable.

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