Dhainaut, Jean-Marc – Alan Lambin -3 Les galeries hurlantes
Présentation de l’éditeur
Karine, dix ans, joue avec un ami imaginaire. Tout ce qu’elle sait, c’est son âge et qu’il n’aime pas Alan Lambin, le spécialiste en paranormal que son père, désemparé et dépassé par une succession de phénomènes étranges, a appelé à l’aide.Et si l’origine de tout cela se trouvait dans les anciennes galeries minières existant toujours sous ce village du Nord ? Le seul moyen d’accéder à ce dédale oublié de tous serait les sous-sols d’un hôpital abandonné et hanté par le souvenir de tous ceux qui y laissèrent leur vie, un matin d’hiver, treize ans plus tôt.
La Bande annonce :
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Biographie de l’auteur
Né dans le Nord de la France en 1973, fasciné depuis l’enfance par le génie de Rod Serling et sa série La Quatrième Dimension, il chemine naturellement dans l’écriture d’intrigues mystérieuses, surprenantes, surnaturelles et chargées d’émotions, explorant les méandres du temps, de l’Histoire et des légendes.
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Les Galeries hurlantes – Jean-Marc Dhainaut Poche: 235 pages Editeur : TAURNADA (4 juillet 2019) Collection : L’ombre des mots Langue : Français ISBN-10: 2372580566 ISBN-13: 978-2372580564 Dimensions du produit: 18 x 1,7 x 11 cm Prix : Broché : 9.99€
~~~~~~~~~~ Mon avis :
Si vous avez déjà lu les aventures d’Alan Lambin, vous savez qu’il nous entraine toujours loin avec lui dans ses histoires de hantises et d’esprits égarés.
Cette fois encore Alan sent qu’il doit aider. Aider Étienne Delbique qui perd pied. Aider aussi sa famille, sa fille qui parle à un ami imaginaire et sa belle-mère qui semble égarée entre la réalité et les ombres du passé.
Nous voici en partance pour le nord, ce coin de France d’où est originaire Alan de par son père. Et comme le dit la chanson « au nord c’était les corons ! ». Dans ce village minier où les coups de grisou ont causé leur quantité de disparus, un drame a particulièrement marqué les esprits. Un drame qui a touché cette famille aussi comme beaucoup d’autres du coin.
Dans une ambiance lourde et triste, Alan va enquêter sur ce qui hante la famille Delbique. Mais surtout faire ce qu’il fait le mieux: chercher le pourquoi. Car il ne veut pas éliminer un problème sans en avoir obtenu l’origine. Pour lui c’est viscéral, il faut aller au bout des choses pour les comprendre et surtout empêcher qu’elles ne se réitèrent.
Depuis qu’il côtoie Mina il s’est rendu compte que sa sensibilité à certains effets est plus prégnante. Et dans ce village du nord, il va s’en rendre particulièrement compte.
Jean-Marc Dhainaut plante ainsi le décor page après page. Et nous voici le cœur battant à suivre ses personnages dans des lieux sombres et glauques, face à des apparitions ou des hantises qui semblent si réelles et totalement flippantes.
Cette fois encore on se triture le cerveau à chercher des indices. Et cette fois encore l’auteur nous prend au dépourvu. Je ne dis pas que j’ai sursauté dans ma lecture mais je suis simplement heureuse de ne pas avoir été seule à la maison pour le lire. Les événements sont glaçants. Les chemins pris pour nous perdre sont magistralement orchestrés. J’y ai cru. À toutes ces possibilités qui se sont imposées à nous. J’ai frissonné d’angoisse. J’ai frémi d’anticipation. J’ai senti la tristesse m’étreindre aussi le cœur face à certains drames. En clair, j’ai été encore une fois happée. Et ce à chaque fois depuis la maison horizon. Merci à Taurnada d’éditer cet auteur de talent qui sait mettre dans sa plume l’intangible du surnaturel tout en y incluant le réalisme des drames de la vie de tous les jours.
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