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Carriger,Gail – Le protectorat de l’ombrelle-1 Sans âme



sans ame

Présentation de l’éditeur

 Miss Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui ne lui avait même pas été présenté ! Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau, compliqué, écossais et loup-garou – est envoyé par la reine Victoria pour démêler l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Mais que se trame-t-il réellement dans la bonne société londonienne ? Vampires, loups-garous et aristocrates : un réjouissant mélange de romanesque et de fantastique !


~~~~~~~~~~ Détails sur le produit


Poche : 432 pages Editeur : Le livre de Poche Date de sortie : 18 avril 2012 Collection : Fantastique/Steampunk Langue : Français ISBN-10: 2253134880 ISBN-13: 978-2253134886 Dimensions du produit: 11 x 2 x 17,5 cm Prix : 7.10 €


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Biographie de l’auteur

Gail Carriger, de son vrai nom Tofa Borregaard, est née à Bolinas, en Californie. Diplômée de l’université de Nottingham en archéologie en 2000 et de celle de Santa-Cruz en anthropologie en 2008, elle publie son premier roman, Sans âme (Orbit), en 2009.


~~~~~~~~~~ Partenariats, forums et Lectures communes

Lecture personnel dans le cadre du challenge Steampunk.



~~~~~~~~~~ Mon avis:


Angleterre sous le règne de la reine Victoria.

Les êtres surnaturels y sont acceptés et prennent une grande part dans la vie du royaume et aussi dans sa politique. La reine Victoria est assistée de son Cabinet de l’ombre qui inclut un vampire et un loup-garou. Le BUR, bureau des registres des non-naturels est là pour enregistrer chaque créature, pour faire régner l’ordre et empêcher que les humains ne se fassent agresser. Nos héros vont avoir à faire avec des histoires de disparition de solitaires chez les loups garous et de vampires isolés. Qui s’en prend à eux, pour quelles raisons et pourquoi de nouveaux vampires ignorants arpentent-ils le sol de la capitale? Et surtout pourquoi une vieille fille comme Mademoiselle Tarabotti, va-t-elle se retrouver mêler sans le vouloir à ces machinations et entraîner avec elle le BUR et son ami le lord Akeldama, vampire des plus anciens et solitaire de son état?

C’est donc dans ce contexte d’Angleterre victorienne que nous rencontrons notre héroïne. Mademoiselle Alexia Tarabotti, vieille fille de 26 ans, est née d’un premier mariage de lady Loontwill avec un italien à la réputation sulfureuse. Le mélange des genres donne donc, une jeune femme plutôt plantureuse, au nez fier et la peau mate. Selon les critères de l’époque, elle n’est pas assez « anglaise » pour espérer un beau mariage et d’un caractère si indépendant que cela rajoute un obstacle. C’est pourquoi sa mère “Mama” décide de s’éviter des dépenses en ne la présentant pas au monde et en gardant les économies faites pour ses jeunes demie sœurs d’un second lit, toutes deux blondes au teint de pêche. C’est donc sur cette présentation peu orthodoxe de sa famille que nous faisons la connaissance de mademoiselle Tarabotti Alexia. Et franchement à voir ses proches on comprend qu’elle préfère les livres et la Connaissance à ces pipelettes, ingénues et sans aucun sens commun. C’est donc un bas bleu qui va nous ouvrir les portes du monde victorien de ce roman.

Nous entrons assez rapidement dans le sujet du titre de ce livre “Sans âme” en suivant ses mésaventures lors d’une soirée mondaine où elle s’est retirée dans la bibliothèque quelques instants. Un jeune vampire, assoiffé et ignorant, tente de s’en prendre à elle et d’en faire son goûter. C’est alors que nous découvrons les caractéristiques de son manque d’âme et les conséquences que cela a sur ses concitoyens surnaturels. Elle annihile tout simplement leur condition de créatures, en les rendant à nouveau humains dés qu’ils sont en contact direct avec elle. Sensation qui disparaît une fois le contact rompu. Elle peut donc ainsi se défendre de cette attaque et, dans un malheureux concours de circonstance occire son agresseur. A la suite de quoi entre en lice le BUR, bureau des registres des non-naturels et son chef Lord Maccon, comte de Woolsey et loup-garou Alpha de Londres. Nous en apprenons alors un peu plus sur les non-naturels et sur la relation qu’ils entretiennent mademoiselle Tarabotti et lui.

Si tout d’abord les premières lignes sur mademoiselle Tarabotti, car c’est toujours ainsi que l’auteure parle d’elle, ne m’ont pas fait sympathiser, l’arrivée dans l’histoire de lord Maccon change la donne.

Leur relation faite de piques (c’est le cas de le dire, vous comprendrez mieux quand vous saurez que leur inimitié a débuté à cause d’un hérisson), de quiproquos, d’incompréhension mutuelle et d’attirance met du piquant dans l’histoire. On se doute bien ou on espère que cela ne va pas en rester là. Deux caractères aussi forts et indépendants, deux créatures particulières, le mélange ne pourra être que détonant. Et lorsque dans la suite du récit on retrouve toujours mademoiselle Tarabotti dans les zones à risque et toujours sans préméditation, que ses rencontres nous amènent à suivre en parallèle du BUR une enquête sur des disparitions et des attaques, on attend avec impatience leur coopération. Car elle ne peut qu’advenir. Le duo de choc que sont miss Tarabotti et lord Maccon est déjà à lui seul un prémice à des aventures pleines d’aventure et d’humour.

Parlons maintenant un peu des personnages marquants: Alexia Tarabotti: les rejets de la société ainsi que de sa propre famille concernant son physique et sa condition de vieille fille lui ont forgé un caractère indépendant et une langue acérée, elle ne se laisse pas faire et est toujours armée de cette ombrelle faite sur mesure au bout en argent. Elle va par monts et par vaux droit sur les aventures. Parfois horripilante mais toujours pleine d’humour et de verve elle nous entraîne à sa suite avec brio et malice.

Lord Maccon: Alpha de la meute de Londres depuis 20 ans, depuis qu’il a gagné par le combat le droit de l’être. Il a lui aussi un caractère vif. Viril et dominateur comme tout bon alpha qui se respecte, il est parfois bourru et brut de décoffrage. Son côté écossais lui donne un point commun avec Alexia car c’est pour la bonne société anglaise une tare équivalente.

Adjoignez-leur des amis comme mademoiselle Ivy Hisselpenny et le professeur Lyall, l’une toujours attifée avec des chapeaux ridicules et encombrants, l’autre pince-sans-rire et flegmatique à l’anglaise mais emplis tous deux de bons sentiments pour nos deux héros ainsi que la famille assez typique d’Alexia et vous trouverez de quoi vous attirez et vous faire passer un très bon moment de lecture.

Après un début donc un peu douteux je me suis prise à leur humour et leur bagarre verbale ainsi qu’à l’aventure qui ne pouvait que suivre. Leurs joutes tant verbales qu’amoureuses m’ont grandement divertie et j’ai hâte de lire la suite de leur aventure.

Les épisodes suivants ne vont que me renforcer dans mon opinion que j’ai découvert une série pleine d’humour et de malice. L’évolution des relations de nos personnages, les aventures qu’ils vont encore devoir vivre, les quiproquos toujours présents mais aussi une bonne dose de sentiments  et d’humour ne va cesser de me plaire au fil des 4 autres tomes.

Mon entrée dans le genre St

eampunk est donc un franc succès et mérite que je m’y attarde en ajoutant à mes lectures des 5 tomes en poche, les 3 premiers sortis en graphics chez Black Moon Graphics . Les dessins sont magnifiques et le scénario très bien suivi. Je suis d’ailleurs heureuse d’avoir lu les romans avant afin de m’être faire ma propre idée des personnages et de pouvoir ainsi comparée celle-ci avec ceux des dessinateurs. Je dois donc dire que je suis un peu déçue du physique de lord Maccon même s’il est en concordance avec sa description romancée. Les autres personnages ont trouvé un juste visage à leurs héros et j’ai hâte de découvrir le tome 4 à sa sortie prochaine (je l’espère).

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