Allard, Margaux – Gustave le pirate
Présentation de l’éditeur
Les enfants suivent les aventures de Gustave, un moussaillon gourmand et intrépide, parti en quête du dîner destiné au terrible et insatiable Capitaine Morfal. Lors de son périple en mer il fait des rencontres savoureuses et découvre plein de nouvelles recettes dont le capitaine et son équipage de merlans frits se régale ! Ce livre contient une histoire et des recettes simples au bon goût de piraterie que les enfants peuvent facilement faire à la maison. Et ainsi ils peuvent devenir comme Gustave, un grand chef pirate !
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Biographie de l’auteur
Margaux naît en 1988 dans une famille unie par l’amour et la nourriture. Fille de restaurateurs, elle fait ses premières dents sur des crayons HB. Collégienne, elle devient la dessinatrice officielle de sa classe, faisant les devoirs d’arts plastiques de tous ses camarades. A 18 ans elle rêve de faire de la BD et du dessin animé, elle tente sa chance à Lyon et intègre l’école de dessin Emile Cohl. C’est le début de cinq années de travail acharné au cours desquelles elle apprend le métier de dessinateur sous toutes ses formes et qui la conduiront tout droit à son premier livre, celui-ci.
~~~~~~~~~~ Partenariats, forums et Lectures communes
Lecture en partenariat avec les éditions La Palissade et au forum Have a break, have a book.
~~~~~~~~~~ Mon avis:
Tout d’abord c’est la première fois que je vais chroniquer un livre jeunesse de ce type. J’ai donc pour m’aider décidé de me faire assister de ma fille de 4 ans. Cette chronique sera donc une double chronique vue par les yeux de la mère et ceux de l’enfant. J’espère juste être capable de retranscrire au mieux les sentiments de ma fille et sa découverte.
Pour ma fille la couverture a de suite été attirante et je n’ai pas eu le temps de le déballer de son enveloppe qu’elle voulait me le piquer avec des “c’est pour moi, hein? C’est pour moi maman?” C’est donc vous dire son attrait premier avant même d’être ouvert. Une fois le livre ouvert je l’ai laissé le feuilleter seule pour la laisser le découvrir à sa manière, en prenant son temps. Les dessins lui ont plu et Octo-poulpe surtout. Elle a de suite sympathisé avec le céphalopode. Elle était fière de me montrer qu’elle connaissait son nom et l’avait déjà vu à l’aquarium. Son petit plaisir a été ensuite de découvrir page après page les petits détails amusants cachés dans le décor, cette poule avec un béret, ces petits poissons aux gros yeux … L’histoire, enfin en elle-même, est devenue addictive. Nous qui avons l’habitude de ne lire que quelques pages chaque soir pour faire durer le plaisir, avons dû nous fâcher un peu pour en laisser pour demain. Mais une fois maman partie, le livre a repris sa place dans ses mains et l’histoire son cheminement dans ses pensées. Un sourire sur les lèvres je l’ai vu tourner encore et encore les pages de son peut être futur livre de chevet. Autre point quand elle a vu qu’il y avait des recettes de cuisine, il a fallu les lire aussi et les détailler pour envisager tous les ingrédients mais aussi deviner si nos goûts s’adapteraient à ceux de nos pirates. Elle a adoré deviner les ingrédients grâce à leur petits dessins et m’a demandé de faire l’une ou l’autre assez rapidement. À vrai dire celle des muffins au chocolat est en suspens le temps de trouver tout ce qu’il nous faut. C’est donc un carton plein en ce qui concerne ma fille. Du côté parental, l’étude a été presque similaire puisque j’ai moi aussi d’abord observé les dessins et leur tracé avant de m’imprégner de l’histoire en la lui lisant. Bien entendu lire un livre de cette épaisseur en épisodes fait durer le plaisir pour l’enfant mais aussi permet au parent, le lendemain, de se remémorer le début et éventuellement de revoir les premières pages avec l’enfant pour découvrir de nouveaux détails amusants ou surprenants. Cette fameuse poule à béret a fait partie de ses préférées. Pas un jour sans qu’elle ne la pointe du doigt. Ce qui m’amène à décrire les dessins. Je les ai trouvé adapté à un enfant, des traits doux et fins, peut-être des images un peu sombres mais du coup cela donne du mystère à l’aventure et nous permet le jeu de rechercher les détails cachés. L’histoire est gentille et permet de lancer les sujets de différences avec nos enfants. Gustave est un petit pirate alors il a une boucle d’oreille mais c’est un garçon. De plus son ami est un poulpe, amitié donc assez atypique et basée sur une passion commune : la nourriture. La présence de recettes pour ponctuer l’histoire de pause est une bonne idée. De plus les recettes ont l’air très appétissant et du fait de l’histoire qui se passe dans les Caraïbes, les mélanges sucrés/salés sont à tester. Que ce soit l’une ou l’autre recette, la description des ingrédients est adaptée aux enfants puisqu’ils sont écrits et imagés chacun par un petit avatar les représentant. Facile donc de reconnaître une banane ou un œuf, plus dur pour les épices car elles ne sont pas habituelles dans notre cuisine quotidienne. Cependant cela ouvre l’appétit et l’esprit à la fois. Suivre Gustave dans ses aventures avec Octo le poulpe est franchement mignon et pour une gourmande comme moi, découvrir de nouvelles saveurs au cœur d’un livre pour enfant me plait. C’est donc une franche réussite tant maternelle qu’enfantine que la lecture de cet ouvrage, un joli moment de complicité mère/fille à déguster sans modération. Alors bonne lecture et bon appétit à tous 😉 Merci aux éditions La Palissade et au forum Have a Break, Have a Book pour cette découverte gourmande.
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