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La planete des femmes d'Erika Sauw


Présentation de l'éditeur

À sept cents années-lumière de la Terre, autour d’une étoile rouge, gravite une planète dont les habitants ressemblent trait pour trait aux êtres humains. Les femmes y sont d’une beauté surnaturelle. Comme elles ont beaucoup de loisirs et ont un tempérament très chaud, le sexe est leur passe-temps favori. Elles apprécient particulièrement les hommes de la Terre, surtout ceux que la nature a pourvus d’une imposante virilité. C’est ce qui vaudra à Mathieu, jeune homme bien membré, d’être « invité » chez elles. Il en sera ravi mais devra apprendre à obéir à sa maîtresse Kaenima, car ce sont les femmes qui détiennent l’autorité. Il découvrira aussi certains aspects plus sombres de cette planète, où il n’y a pas que la végétation qui est noire.

~~~~~~~~~~ Détails sur le produit

Format : Kindle 171 KB (45 pages) Editeur : Edition Artalys Date de sortie : 14 decembre 2014 ISBN : 979-10-91549-66-0 ASIN: B00QVVMR2Q Dimension du produit : 14,8 × 21 cm Prix : 2.49 €

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Biographie de l’auteur

Le genre de livres et de nouvelles que j’écris m’oblige à rester secrète, mais à part donner mon vrai nom et mon adresse, il y a pas mal de choses que je puisse dire sur moi. J’ai commencé à écrire quand j’étais au collège, il y a une quinzaine d’années. C’est un aspect important de ma personnalité. Au début, j’écrivais des histoires très sérieuses et je les ai envoyées à de grands éditeurs. Toutes ont été refusées. J’ai forcément eu des moments de découragement, mais je n’ai jamais arrêté d’écrire. Je parle d’histoires sérieuses, mais il y avait toujours au moins une scène de sexe dedans. Je me suis aperçue que j’aimais cela. En 2011, j’ai fini par rédiger un petit roman qui ne contenait que du sexe. C’était carrément de la pornographie. Dès lors, j’avais trouvé le genre qui me convenait, genre plutôt mal exploité à mon avis parce que difficile.

Mais ne vous trompez pas, je m’intéresse à beaucoup d’autres choses qu’au sexe. Mes écrivains préférés restent Gustave Flaubert et Théophile Gautier. Sans eux, je n’écrirais pas comme je le fais. Il y a aussi quelques auteurs de fantasy, dont l’immortel J.R.R. Tolkien. Mes écrits cherchent donc souvent à conjuguer l’érotisme à l’imaginaire. C’est une voie qui n’a pas encore été suffisamment explorée.

Mes premiers textes publiés l’ont été chez Artalys : « Zone d’expérimentation sexuelle » « Le royaume de la forêt », Tome 1 – Le dieu pervers et Tome 2 – La déesse du sexe, « Camping sauvage » « L’amant de mes rêves » « La planète des femmes » « Orgie en mer » Blog de l’auteur

~~~~~~~~~~ Partenariats, forums et Lectures communes

Lecture en partenariat avec le forum Au cœur de l’Imaginarium et les éditions Artalys.

~~~~~~~~~~ Mon avis:

Mathieu se considère comme un mec plutôt bien foutu, à tous niveaux. Il se sert des femmes comme d’un kleenex, les prend, les utilise et les jette sans aucun remords. Le viol ne semble même pas lui faire peur pour assouvir ses désirs de mâles. Ce soir-là en boîte il est heureux d'avoir réussi à entraîner dehors la petite nana qu'il branchait et escompte bien lui faire « voir le loup », avec ou sans son accord. C'est d'ailleurs en bonne voie lorsque survient un événement dont il n'aura aucun souvenir mais qui va changer sa vie. A son réveil tout est différent. Il est nu, pleinement excité sans trop savoir pourquoi et entourée de femmes à moitié dévêtues. Rêve ou réalité ? Il vient d'être enlevé par des créatures d'une autre planète : Gamma Pictoris, à des années lumière de la Terre. Ces êtres humanoïdes sont pour la plupart des femmes et Keanima, sa kidnappeuse lui explique clairement que dorénavant il est son esclave et devra assouvir tous ses désirs sous peine de punitions douloureuses. Il va s’en rendre compte rapidement Il a été choisi pour la taille imposante de sa verge et sur le moment l’idée d’avoir été enlevé pour baiser des femmes splendides le fait se rengorger de fierté et de joie. Le Terrien qu’il est y voit un signe de supériorité là où Keanima n’y voit qu’une marchandise un peu mieux fournie que les autres. De fait, les premiers jours le rendent plutôt content de son sort. Toutes les femmes sont belles, et surtout, elles vivent nues. Il peut se rincer l'œil à tout va et faire l'amour avec Kaenima et ses filles et même si elle souhaite le "prêter», avec ses amies. Pourtant derrière toute cette vie facile pour lui semble planer un danger. Car que lui adviendra-t-il lorsqu'il ne leur sera plus utile? Les pannes ça peut arriver à tout le monde sur Terre mais sur cette planète cela semble être rédhibitoire à la survie du concerné. Petit à petit il va donc se rendre compte de son rôle d'esclave, de soumis, de jouet sexuel, de sextoy humain. Ce qui aurait pu être excitant (à petite dose) pour l’homme qu’il était avant, est ici la norme pour les mâles enlevés sur Terre. Car seul le plaisir de la femme compte. Finies les fellations ou autres gâteries pour son plaisir à lui !

« Tu aimes sucer ? demanda Mathieu. - Sucer quoi ? - Ben … Les bites. -[…] - Je ne vois pas pourquoi j’aimerais. Ca ne m’apporterait rien. - Ca fait plaisir à l’homme. - Mais c’est mon plaisir qui compte, ce n’est pas le tien. »

Les jours passent et se ressemblent, il visite, fait les tâches qui lui incombent et ainsi de suite. Il en apprend un peu plus chaque jour sur cette planète grâce à Keanima ou aux informations télévisées. Il semble être tombé sur une bonne « maîtresse » puisqu’elle le laisse manger à table même si ce sont les restes et ne le maltraite pas trop. Elle semble même le considérer comme faible et fragile et donc se retenir de lui infliger des délices trop brutaux. A la manière dont elle l’avait mis à genou à son arrivée sans aucune difficulté, Mathieu a pu se rendre compte que sur cette planète il ne fallait pas se fier aux apparences. Et puis arrive le jour où Keanima décide de lui montrer les hommes de sa planète et le rôle unique qui est le leur: la fécondation. Ce que Mathieu découvre ce jour-là va lui ouvrir les yeux et changer sa vision de ce monde. Car même s’il s’agit d’un monde de femmes, gouverné par des femmes pour leur seul plaisir, il n'est ni exempt de violence ni de guerre et le modernisme y côtoie les inégalités les plus flagrantes. Ici les hommes sont traités comme du bétail et les conséquences de leur désobéissance sont la mort de l'individu ou au minima de grandes douleurs. Mathieu, l'homme imbu de lui-même et profiteur de base, va expérimenter le revers de la médaille et ainsi à son grand désarroi l'humiliation d'être considéré comme quantité négligeable. Lui si fier de ses prouesses va ressentir le doute et enfin la peur face à ces femmes insensibles et brutales. C'est un roman très court qu'Erika Sauw nous a mis là entre les mains et j'avoue ressentir un avis mitigé une fois la dernière page tournée. Peut être suis-je trop fleur bleue pour cette civilisation féministe et matriarcale? Cependant la plume de l’auteure et les descriptions de cette planète si différente de la nôtre m’ont tout de même permise de m’y transporter et d’en apprécier les décors de science-fiction. L’imagination est pleinement dirigée et les images semblent se créer sous nos yeux à la lecture de ses mots. Les scènes érotiques sont bien écrites et sans fioritures superficielles. On y découvre le plaisir brut de ces femmes pour qui les préliminaires sont inutiles et dont la jouissance semble être innée. Le lecteur va ressentir l'excitation de Mathieu au début de cette aventure face à toutes ces femmes qui semblent le désirer et vouloir l'utiliser. Un fantasme qui peut plaire à nombre d’entre vous, messieurs. Puis on suit aussi son évolution de pensée et la remise en question de ce qu'il était face à cette situation inversée. La fin que je n’ais pas vu venir ainsi m'a prise par surprise et les explications qui ont défilé dans ma tête à la lecture du dernier chapitre me semblaient trop aberrantes pour être réelles. Une seule pensée alors : « non !?! Elle n’a pas osé ? » Alors quand j'ai lu noir sur blanc que mes idées les plus glauques et sordides prenaient vie sous la plume d'Erika, j'ai eu un moment de flottement, de léger dégoût face à cette scène qui n'est pas sans me rappeler une autre scène aussi dérangeante pour moi appartenant au film Hannibal de Ridley Scott. Car le final est osé, choquant et risque d’en gêner plus d’uns aux entournures mais en même temps presque logique au vu du reste de la lecture. C’est donc une lecture pleine de surprise qui ne plaira peut être pas à tous mais qui a le mérite de ne pas laisser indifférent. Que l’on soit adepte ou non la plume d’Erika Sauw va nous emmener avec elle vers ce final percutant.

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