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Le dernier métro pour Artala d'Ena Fitzbel


Présentation de l'éditeur

Dans le lointain pays d’Artala, les nobles sont dotés de la jeunesse éternelle. L’on raconte qu’Érato, leur impétueuse reine, use de magie pour la leur procurer. Mais la réalité est tout autre… Le jour où son secret est mis en péril, Érato décide de faire appel à Orfef, un ancien lieutenant de sa garde personnelle, banni quelques années plus tôt. Pour aller le trouver aux confins du royaume, elle s’adresse au meilleur ami de celui-ci, Silas, son chef des armées. Le voyage serait bien plus simple pour Silas s’il n’était pas accompagné du premier lieutenant d’Érato, la piquante Nausicaa, qui l’attire plus que de raison. Laissez-vous entraîner dans un tourbillon d’action et de sentiments sur fond de fantasy. Le dernier métro pour Artala vous attend !

~~~~~~~~~~ Détails sur le produit

Format : Numérique 1468 KB Nombre de pages éditions imprimées : 287 pages Editeur : Editions Sharon Kena Date de sortie : 21 juillet 2015 Collection : Langue : Français ISBN-10 : ISBN-13 : 978- ASIN: B010USLJ88 Dimension du produit : x x cm Prix : €

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Biographie de l’auteur

Ingénieure dans un centre de recherche, Ena Fitzbel a été correctrice avant de publier en 2014 son premier roman, "Un manoir pour refuge" (une aventure fantastique pour adolescents et jeunes adultes), disponible chez L'ivre-Book. "Des packs d'eau pour l'Afrique" (comédie romantique pour adultes) et "Liaisons périlleuses au Costa Rica - tome 1" (mini-roman sentimental à suite) paraîtront en mars 2015 aux Éditions Sharon Kena. Elle vient d'achever un roman sentimental de Fantasy pour adultes, "Le dernier métro pour Artala" qui paraîtra en août 2015 aux Éditions Sharon Kena. Vous pouvez la contacter sur sa page Facebook

~~~~~~~~~~ Partenariats, forums et Lectures communes

Lecture personnelle.

~~~~~~~~~~ Mon avis :

Ce n’est pas le premier roman que je lis d’Ena Fitzbel, après avoir débuté avec son roman fantastique Un manoir pour refuge, j’ai été séduite à nouveau par sa plume dans sa série plus romance Liaisons périlleuses au Costa Rica et c’est donc avec impatience que je me suis lancée dans ma lecture de ce roman, cette fois plus fantasy. La fantasy étant mon genre de prédilection, j’ai essayé d’être attentive au monde découvert, aux descriptions et aux personnages. Je l’avoue ce fut … un échec… Car une fois dans le roman je n’ai plus fait attention qu’à la phrase suivante, la ligne suivante, la page suivante pour découvrir avec impatience les aventures de Silas et Nausicaa.

Deux personnages hauts en couleur par leur caractère de prime abord diamétralement opposés.

En Artala, une chose est la source de tout, du pouvoir, des complots mais surtout de l'éternelle jeunesse de sa reine et des membres de la cour : l'élixir de jouvence. Sans lui, point de salut, à la première ride, vous êtes destitués, reine un jour vous finissez manant le lendemain. Erato l'a bien compris, elle qui règne depuis des lustres avec ces fossettes de jeune fille et ce visage frais et lisse mais aussi dans la cruauté et la dictature absolue. C'est pourquoi depuis qu'un événement semble compromettre son ravitaillement d'élixir, elle doit y remédier. Pour cela elle va envoyer sa première lieutenant, Nausicaa accompagner le chef des armées, Silas, à la recherche de son ami Orfef, banni de la cour des années auparavant. Son moyen de persuasion : la menace et surtout un espoir pour Silas, ou plutôt pour son fils malade. Silas est chef des armées de la reine Erato, et de ce fait souvent absent de la cour, de ses délices et avantages. Il est brut de décoffrage, acerbe et pourtant plein d’humour. La vie ne l’a pas vraiment gâté avec ce qu’il est advenu de son couple et maintenant ce qu’il arrive à son enfant. Pourtant dans son monde où ne semble prédominer que le pouvoir et l’apparence, il fait office de « vieux » avec ses quarante ans et surtout ses quelques rides d’expression qui pour nous autres terriennes l’auraient rendu plus que séduisant. Cela ne l’empêche pas d’avoir la conquête facile et un besoin de ne plus s’attacher. C’est donc un homme fort et fier mais affublé d’une fêlure que nous allons apprendre à connaitre et suivre gaillardement. Son pendant féminin est Nausicaa. Femme de tête et de caractère, elle ne s’en laisse pas compter. Au château tout le monde la fuit et la craint, elle, la première lieutenant de la reine, son arme et son espion. C’est une forte tête et on sent à la suivre qu'elle n'aime pas que l'on décide pour elle mais apprécie que les gens aient peur d'elle. Alors lorsqu'elle rencontre Silas pour la mission dont la mandatée la reine, elle ne peut qu'être subjuguée et en même temps déstabilisée par cet homme séduisant qui ne la craint pas. Il semble même apprécier tout particulièrement la mettre en boîte. C'est donc sous des hospices plutôt négatifs que nos deux compagnons vont devoir faire route. Négatifs et troubles car Nausicaa éprouve de la haine, du mépris pour des hommes comme Silas, qui ne prend pas d'élixir ou pour son ami Orfef, qui a souhaité partager son élixir avec une servante par amour, mais aussi un désir irrésistible.

Ceux qu'elle a surnommé "Sang vieux" pour ces 40 ans et "Cœur mou" pour sa compassion vont la troubler comme personne par leurs caractères si différents et pourtant si semblables dans leur manque de crainte à son égard.

Car Orfef ne la craint pas, il la haï même viscéralement au départ pour ce qu’elle représente et non pour ce qu’elle est. Englué dans ses souvenirs douloureux il ne semble pas faire de différence avec la réalité. C’est donc sur un personnage troublé et perdu mais aussi empli de haine pour la reine et son gouvernement que vont reposer les espoirs du royaume.

Des sentiments troubles et exacerbés

Ces personnages complexes chacun à leur manière, au passé enfoui et pourtant à fleur de peau vont apprendre à se connaitre et se découvrir. Leur relation à tous trois est trouble et le rajout dans cette ambiance déjà lourde de non-dit, de désir inassouvi et de sentiments exacerbés va être complexifiée par les découvertes que chacun va faire de son côté.

Et pendant qu'autour d'eux vont faire rage les complots, les assassinats, les convoitises, leurs priorités vont se voir évoluer, leurs sentiments changés et leurs relations nous mener vers des chemins semés d'embûches et de quiproquo.

Ena Fitzbel a su dans un décor de fantasy y déposer des personnages au caractère fort et pourtant fragiles à l'intérieur. Chaque détail qui va se voir divulgué va plonger le lecteur dans des "ohh" et des "Ahh" de surprise et de contentement ou parfois d’énervement. J'ai suivi les aventures de nos héros sans chercher à deviner les tenants et aboutissants, ceux-ci se découvrant petit à petit sous la plume fluide et légère de notre auteure de talent. J'ai vu les fils de l'histoire s'enchevêtrer à l'écheveau du pouvoir et des complots artaliens. J'ai vu des personnages fiers mettre leur égoïsme en sourdine pour le bonheur d'autrui et principalement de ceux qu'ils aiment. J'ai vu des paysages troublants au travers des yeux artaliens tout comme eux ont vu la lumière éblouissante de ce monde inconnu qu'est Galliaia. Je n'ai somme toute qu'un regret que la fin ne soit pas plus complexe, plus active après les aventures vécues par nos trois compagnons. Au travers d'un écheveau compliqué de complots, de trahison, de sentiments exacerbés et de tergiversations houleuses, elle mènera le lecteur vers une conclusion somme toute presque trop simple même si particulièrement surprenante. La fin aurait mérité un peu moins de guimauve après toutes ces aventures et ces rebondissements à mon goût mais elle n'en est pourtant pas désagréable.

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