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Les contes de mémé Lubrique d'Etienne Liebig


Présentation de l'éditeur

Lorsque j'étais enfant, souvent, le dimanche, mes parents me laissaient avec d'autres gosses du village chez une vieille grand-mère qui vivait au seuil de la forêt dans une petite maison de bois. Je me souviens qu'en hiver, le feu brûlait dans l'âtre de la cheminée en éclairant par intermittence la pièce dans laquelle nous nous tenions. La vieille dame était assise dans un fauteuil en tissus rouge qui se balançait lentement au rythme de sa respiration. Elle était toujours habillée d'un vieux pull gris et d'une couverture à grands carreaux vert qui couvrait ses jambes. Son visage était émacié et son nez semblait immense. Je me souviens très bien de ses petits yeux lumineux et brillants qui semblaient toujours nous surveiller. Les enfants se tenaient bien lorsqu'ils étaient là, hypnotisés par les histoires que la grand-mère nous racontait. Sa voix était étonnement jeune pour son âge et si l'on fermait les yeux, on aurait pu penser que c'était une jolie jeune fille qui nous parlait. Parfois elle sortait ses mains maigres et nerveuses de sous la couverture et l'on aurait dit, dans la lumière du feu de bois, qu'il se jouait un étrange ballet magique. Nos parents l'appelait Mémé Renard mais nous, qui la connaissions bien, nous l'avions surnommée : MEME LUBRIQUE !" Aladdin et la crampe merveilleuse Le vilain petit canard avec une grosse quéquette Barbe bleue et bite en bois Le petit chas peu rond, rouge Hansel et Gretel pas trop farouches Cendrillon, la pouffe à deux ovaires La belle au bois dormant mais au cul bien éveillé Le petit poussait, la mère tirait Riquet à la houppe et à la bite de serein Boucles d'or et poils au cul Le brave petit tailleur de pipes La bergère et le ramoneur qui ramone Le petit joueur de flûte obsédé La belle et la bite Ali Baba et les quarante branleuses.

~~~~~~~~~~ Détails sur le produit

Broché : 202 pages Editeur : La Musardine Date de sortie : 23 octobre 2014 Collection : Langue : Français ISBN-10 : 2842717953 ISBN-13 : 978-2842717957 ASIN: Dimension du produit : 21.6 x 1,6 x 13.4 cm Prix : 16.00 €

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Biographie de l’auteur

Étienne Liebig, né en 1955, est musicien compositeur et écrivain français. Après avoir suivi des études d'éducateur et de saxophoniste (il pratique également le piano, l'accordéon…), Étienne Liebig devient travailleur social auprès des populations tsiganes pendant plus de 20 ans, il travaille également auprès d'adolescents comme éducateur de rue dans des quartiers de Seine Saint-Denis (Montreuil, Bagnolet et Noisy-le-Sec notamment). Il est l'auteur de livres humoristiques et érotiques à La Musardine entre autres : Comment draguer la catholique sur les chemins de Compostelle, Le Parfum de la chatte en noir, de pièces de théâtre (Pinocchio la racaille) et de livres sociologiques sur les jeunes et la banlieue (Les pauvres préfèrent la banlieue, Michalon, 2010). Il participe à plusieurs publications dans des magazines spécialisés et autres journaux (Le Monde libertaire, Causette, Lien social, Kamikaze) et intervient depuis mai 2009 aux Grandes gueules sur RMC.

~~~~~~~~~~ Partenariats, forums et Lectures communes

Lecture en partenariat avec le forum Au cœur de l’Imaginarium et les éditions La Musardine.

~~~~~~~~~~ Mon avis:

C'est avec un petit recueil de nouvelles dite du domaine du pastiche que je découvre l'auteur Étienne Liebig. Avec un nom pareil on pourrait avoir peur que ce ne soit de la soupe mais non au contraire nous partons à la découverte, outre de mon humour très nul, d'un recueil de nouvelles grivoises sur le thème des contes de notre enfance. Aladin, Barbe-bleue, le chaperon rouge, Hansel et Gretel, Cendrillon et bien d'autres vont sous la plume parodique et lubrifiante de l'auteur nous dévoiler leur dessous. Sur la base, les contes ressemblent à s'y méprendre à ceux que nous raconterions à nos enfants, l'histoire est sur les grandes lignes la même, à quoi se rajoute ensuite des "améliorations" ou "modifications" dignes du carré blanc. Les contes de mémé lubrique est donc un recueil de nouvelles un peu particulier, plutôt olé olé. Outre le fait qu'il s'agisse de contes que tout le monde connaît à l'origine, la manière dont l'auteur a décidé de les "dénaturer" est plutôt surprenante et à ne pas mettre entre toutes les mains ou toutes les oreilles. J'entends par là les oreilles innocentes qui veulent leur petite histoire du soir avant de s'endormir. Les remakes de contes existent, on les modernise ou les transforme afin de les adopter au public que l'on espère cibler. Ici Étienne Liebig a décidé que l'enfant qui est en nous et qui a aimé ces contes devait en découvrir une version plus adulte, moins édulcoré. Et on peut dire que le changement est radical. Entre un Aladin dont la mère est la plus grande suceuse du royaume, Barbe-bleue et sa bite en bois, le panier du chaperon rouge empli de beurre à anus pour mère-grand qui s'est trop fait défoncer par père-grand, etc... C'est donc une lecture pour lecteurs avertis que vous avez entre les mains. Autant l'idée de départ est intéressante et aurait pu être follement décadente mais c'était sans compter sur le vocabulaire employé par l'auteur. Personnellement je m'attendais à de l'érotique, de l'exotique, du subtilement débauché. Une plume légère qui m'aurait fait voyager dans les contes de ma jeunesse emplie des fantasmes de mon âge adulte. Pour le côté fantasme, pas de problème, on peut dire que chaque lecteur devrait au moins une fois y trouver le sien. Car tout y passe, de la fellation à la sodomie, du libertinage gourmand avec la femme en pain d'épice au bal partouze géant du prince de Cendrillon. Tout le monde se mignote, se gougnote, se gamahuche, se branle ou s'enfile à qui mieux mieux et toujours dans la joie et l'allégresse. Pourtant malgré une découverte des plus instructives en terme d'argot pour des petites choses plus connues sous leur nom commun: sexe, chatte, branlette ..., je n'ai pas été emballée par le style de l'auteur. Je voulais de la poésie, j'ai trouvé de l'argot, je voulais de l'érotique, j'ai trouvé du vulgaire. Les contes sont bien ceux de notre enfance mais ils ont été beaucoup trop déformés et même pourrait-on dire défoncés pour plaire à ma vision de la dérision sexuelle , de l'érotico fantaisiste, ou même du porno soft. J'aime les mots et ici ce sont eux qui m'ont le plus troublée, non pas par leur acuité à me faire rêver mais plutôt par leur crudité sans fard. Je voulais de la courtisane j'ai eu de la prostituée de bas étage. Cependant l'idée est érotiquement géniale. Transformer nos princes charmants en princes bandants, nos princesses innocentes en dévergondées ou nos fées pleines d'empathie en maîtresse du sexe. Cela a le mérite de soulever plus que des questions lorsque l'on se l'imagine, et bien entendu en disant cela je parle des jupes et des queues qui s'y faufilent. Mais malgré cette idée géniale et la manière très personnelle et hautement coquine d'adaptation de l'auteur, je fais partie des gens qui n'ont pas adhéré à son choix de vocabulaire pour en exprimer toute la substantifique moelle du vice. Avis donc aux amateurs de langage un peu cru et argotique, ce petit bijou est pour vous. Pour les autres, vous découvrirez quelques expressions bien imagées dignes des meilleures tenancières de maison close, de quoi animer une soirée entre adultes sur le thème, ou surprendre votre conjoint par votre connaissance du sujet. Ce n'est donc pas une lecture coup de cœur ni coup d'autre chose si je veux rester dans le style de l'auteur, mais ça reste un bon moment de détente. Enfin peut être pas pour tout le monde. En résumé, ici conte ne rime plus avec enfance mais bien avec concupiscence et indécence...

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